Extrait de la fin de la pièce

“Vih : mais vois-tu, nous sommes peut-être à l’aube d’une découverte, une inspire de plus, une vie suspendue, grâce aux médicaments ? Et à l’interféron ? Non un chant nouveau approche, une onde nouvelle approchent. Imagine un instant le choc des titans ne sera plus. Sans charge virale aucune, sans plus d’âmes meurtries !

 Une nouvelle sensibilité, une association d’inter-intérêts, une prise de conscience global que la fin n’est pas décidée. Alors là moi enfant roi, je n’existerais plus, je me serais mué et transmuté, non plus en un virus qui tue mais en un virus mort né.

 Mort avant même d’être né, je serais innocent de moi-même, de mon passé, d’un futur, non plus entaché de terribles meurtrissures, mais étoilé de plusieurs autres futurs !

L’un dans l’autre, le futur et le passé se communiqueront une infinie tendresse et alors l’Armageddon des cellules et des virus cessera comme ça.

Ce jour viendra où nous tous en bloc, les dieux, ennemis, amis de toujours disparaîtrons condensés dans une seule goutte d’éternité.”